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Epiphanie
Edito du Père François André
Le temps de Noël se prolonge par la fête de l’Épiphanie et celle du baptême de Jésus.
L’Épiphanie ? La première lecture (Isaïe 60, 1-6) commence par ce cri de joie : « Debout Jérusalem, resplendis ». Mais la Jérusalem du temps l’Hérode est devenue une terre de discordes ; et l’actualité nous en révèle la violence.
Pourtant l’histoire des mages venus d’Orient ne faisaient pas partie du Peuple de Dieu. Ils nous invitent, aujourd’hui encore, à regarder au-delà des limites de nos Églises. Et bien plus encore : ils nous invitent à rejoindre tous ceux qui essaient de construire la Paix ! Et la lettre de Paul aux Éphésiens nous révèle que « toutes les nations sont associées au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse dans le Christ Jésus par l’annonce de l’Évangile » (Eph. 3, 2-6)
C’est la grande découverte que fait Pierre, lorsqu’il entre dans la maison du centurion de l’armée romaine : « En vérité, je le comprends, Dieu est impartial : il accueille, quelle que soit la nation, celui qui le craint et dont les œuvres sont justes » (Actes des Apôtres 10,34-38).
Nous voilà bien équipés pour vivre ce « Jubilé de 2025 », qui nous invite à devenir de plus en plus « Pèlerins d’Espérance » ! Notre première réaction risque d’être négative : «impossible de mettre fin à tant de conflits, qui empoisonnent l’humanité ». Eh bien non ! Le Pape cite dans son message Madeleine Delbrêl et Jean-Baptiste Metz. « Vivre l’Espérance est un don de Dieu et une tâche des chrétiens : discerner partout les preuves de l’espérance : l’irruption du possible dans l’impossible ».
Et si nous essayons de nous mettre par 3 ou 4 pour chercher le possible. A trois ou quatre nous verrons mieux !